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C.D.S.I. : Centre de Documentation d'Information et d'Animation pour le Développement et la Solidarité Internationale
4 mai 2015

Nouveautés Mai 2015

Bilqiss de Saphia Azzeddine - Roman (2015)

Bilqiss est l’héroïne de ce roman : c’est une femme indocile dans un pays où il vaut mieux être n’importe quoi d’autre et si possible un volatile. On l’a jugée, on l’a condamnée, on va la lapider. Qui lui lancera la première pierre ? Qui du juge au désir enfoui ou de la reporter américaine aux belles intentions lui ôtera la vie ? Le roman puissant de Saphia Azzeddine est l’histoire d’une femme, frondeuse et libre, qui se réapproprie Allah.

Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes de Charb - Essai (2015)

Non, vraiment, le terme "islamophobie" est mal choisi s'il doit désigner la haine que certains tarés ont des musulmans. Il n'est pas seulement mal choisi, il est dangereux. [...] Lutter contre le racisme, c'est lutter contre tous les racismes, alors lutter contre l'islamophobie, c'est lutter contre quoi ? Contre la critique d'une religion, ou contre la détestation des gens qui pratiquent cette religion parce qu'ils sont d'origine étrangère ? Charb, acteur majeur de Charlie Hebdo depuis 1992 et fervent défenseur de l'égalité des droits, témoigne de son inquiétude de voir la lutte antiraciste remplacée par une lutte pour la protection et la promotion d'une religion.
Car le terme "islamophobie" laisse entendre qu'il est plus grave de détester l'islam, c'est-à-dire un courant de pensée parfaitement critiquable, que les musulmans. Or, si critiquer une religion n'est pas un délit, discriminer quelqu'un en raison de son appartenance religieuse l'est, incontestablement. Un opuscule salutaire pour démontrer que le mot "islamophobie" contente à la fois les racistes, les islamistes radicaux, les politiques démagogiques et les journalistes fainéants.

L'islam sans soumission de Abdennour Bidar - Essai (2012)

Des siècles de traditions idéologiques ont enfermé l’islam, l’assimilant à la seule soumission à un Dieu dont les hommes ne seraient que les serviteurs – créatures supérieures aux autres, certes, mais dénuées de tout libre arbitre. Et si l’islam était au contraire la chance pour l’humain de naître à sa pleine souveraineté, en tant qu’héritier d’un véritable pouvoir divin ? Si être musulman ne signifiait pas se soumettre éternellement, mais au contraire se conduire en « immortel » et assumer en soi cette part de transcendance ? 
Abdennour Bidar tente ici d’édifier avec audace un nouvel existentialisme, non plus athée ni chrétien, mais pleinement musulman, en mettant en évidence la liberté de l’homme et de la femme – une revendication majeure qui s’est révélée lors des différents « printemps arabes ».

Plaidoyer pour la fraternité de Abdennour Bidar - Essai (2015)

« Ces attentats nous ont tous sidérés, bouleversés, meurtris. Mais immédiatement, ils ont produit l’effet contraire de celui que les terroristes recherchaient : au lieu de nous terroriser, ils nous ont donné du courage ; au lieu de nous diviser, ils nous ont rassemblés ! Ils nous ont rassemblés de façon instinctive contre le fanatisme en nous faisant prendre conscience qu’il fallait maintenant changer d’ère : passer du “choc des civilisations” à celui de la fraternité des cœurs et des cultures. Ce plaidoyer propose des pistes de réflexion, d’engagement et d’actions concrètes. »

Abdennour Bidar, normalien, agrégé et docteur en philosophie, a enseigné une vingtaine d’années avant d’être chargé de mission au ministère de l’Education nationale. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont L’islam sans soumission chez Albin Michel, et a repris l’émission Cultures d’islam créée par Abdelwahab Meddeb sur France Culture.

La réclusion solitaire de Tahar Ben Jelloun - Roman (2015)

« Quand nous arrivons en France, nos branches ne sont plus lourdes ; les feuilles sont légères ; elles sont mortes. Nos racines sont sèches et nous n’avons pas soif. Si je nous compare à un arbre, c’est parce que tout tend à mourir en nous et la sève ne coule plus. Tout le monde trouve "normal" ce déboisement sélectif. Mais que peut un arbre arraché à l’aube de sa vie? Que peut un corps étranger dans une terre fatiguée?»

Voici le portrait d’un homme en exil. C’est un travailleur immigré. Il nous décrit la misère sociale, psychologique et sexuelle dont il est la victime quotidienne. À travers le récit de sa «réclusion solitaire», c’est l’attitude de nos sociétés occidentales face à l’immigration qui est mise à mal. Mais Tahar Ben Jelloun, en humaniste averti, s’insurge contre un danger plus grand encore. Il nous donne à voir où l’indifférence et le mépris de tout homme envers son semblable peuvent conduire.

Marianne(s), les femmes et la diversité dans la république sous la direction de Fadila Mehal - Documentaire (2015)

Elles sont MarianneS. Au pluriel. Diverses et unies. Plurielles dans la République. Étrangères, elles ont participé à l’émancipation des femmes tout au long du XXe siècle. Elsa Triolet était russe, Nina Ricci italienne, Joséphine Baker noire américaine, la résistante Bertie Albrecht était allemande. Les pères de Françoise Giroud et de Simone Signoret étaient respectivement turc et polonais. Le père d’Ariane Mnouchkine était russe…
À leur suite, des femmes s’engagent aujourd’hui pour la liberté et l’égalité. Elles s’appellent Nadia, Hamida, Gisèle, Olivia, Samira, Fatima, Laurence, Yamina, Bornia, Élizabeth… Leurs parents ou grands-parents venaient
d’ailleurs. Elles sont d’ici. Elles font la France.
Ce livre retrace les combats passés et présents de femmes pour leur liberté. Elles sont les visages d’une République solidaire, accueillante et généreuse qui tisse des liens fraternels avec celles qui font avancer les libertés dans le monde.

 

 

 

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