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C.D.S.I. : Centre de Documentation d'Information et d'Animation pour le Développement et la Solidarité Internationale
10 mai 2013

L'esclavage moderne existe toujours

L’esclavage a été aboli il y a 165 ans. Pourtant, selon le dernier rapport du département d’Etat américain, vingt-sept millions de personnes, dont près de six millions d’enfants, subissent aujourd’hui la servitude dans le monde. Aucun pays n’est épargné et le phénomène persiste aussi en France.

L’esclavage moderne comprend différents aspects : exploitation sexuelle, travail forcé, mendicité contrainte, exploitation domestique. Cette dernière forme d’esclavage est la plus secrète, car elle est pratiquée au sein des foyers, bien à l’abri des regards extérieurs.

Deux grandes associations françaises dédiées à la défense des victimes de la traite des êtres humains - le Comité contre l’esclavage moderne (CEM) et Esclavage tolérance zéro (ETZ, installé à Marseille) - estiment que le nombre des victimes en France doit se situer entre trois et cinq mille.

Lire plus : http://www.rfi.fr/france/20130510-esclavage-domestique-pratique-autre-temps

 

Tissus 100 pour sang bangladais

Le bilan du pire accident industriel au Bangladesh s'alourdit chaque jour un peu plus. Il s’élève désormais à 912 morts, a annoncé l'armée mercredi 8 mai 2013, après la découverte de dizaines de nouveaux corps dans les décombres du bâtiment insalubre qui s'est effondrée voilà maintenant quinze jours près de Dacca.

L’immeuble de bureau de neuf étages, le Rana Plaza, avait été transformé en atelier de confection géant qui travaillait pour des sous-traitants de grandes marques occidentales. Lorsqu'il s'est effondré comme un château de cartes au matin du 24 avril dernier, plus de 3 000 employés étaient au travail. Pourtant, des fissures avaient été constatées la veille sur l’édifice et des avertissements émis concernant le manque de solidité de la structure, mais les responsables n’en auraient pas tenu compte.

Depuis ce drame qui a mis en lumière les conditions de travail des 3,6 millions de salariés du textile au Bangladesh, la colère ne cesse de croître dans le pays. Plusieurs milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale, ces derniers jours, pour dénoncer des salaires de misère, et des centaines de rescapés ont bloqué ce mardi un accès routier central dans le pays pour réclamer des dédommagements.

La plupart des ouvriers bangladais travaillant pour des marques occidentales d'habillement seraient payés moins de 30 euros par mois. Un niveau de rémunération dénoncé publiquement par les ONG, mais également par le pape François qui s’est élevé contre ce « travail d'esclave ».

Parmi les pays les plus pauvres d'Asie, le Bangladesh s'est positionné dans la production de textile à bas coût et est désormais le deuxième pays au monde exportateur de vêtements. Un secteur qui génère 29 milliards de dollars par an mais qui aurait également tué, depuis 2006, plus de 700 salariés dans les 5 000 ateliers textiles du pays, selon l’association Clean Clothes Campaign.

La vidéo : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/economie/tissus-100-pour-sang-bangladais-38869

 

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